Las acumulaciones de combustibles forestales y el peligro de incendios en los países mediterráneos europeos
( Lecturer, School of Biological Sciences, University of New England, Armidale, NSW 2351 Australia ) ( Jefe del Area de Defensa Contra Incendios Forestales ) ( Cnrs, Centre d’Ecologie Fonctionelle et Evolutive – Montpellier )
A Strasburgo, il 6 maggio 1968, il Consiglio dei ministri della Comunità europea approvò un documento che suppone una dichiarazione di principi sull’acqua. Questi sono i principi basilari.
1) Non c’è vita senz’acqua. L’acqua è un bene prezioso, indispensabile a tutte le attività umane.
2) Le disponibilità d’acqua dolce non sono inesauribili. E’ indispensabile preservarle, controllarle e se possibile accrescerle.
3) Alterare le qualità dell’acqua significa nuocere alla vita dell’uomo e degli altri esseri viventi che da essa dipendono.
4) La qualità dell’acqua deve essere tale da soddisfare le esigenze della utilizzazioni previste; ma deve specialmente soddisfare le esigenze della salute pubblica.
5) Quando l’acqua, dopo essere stata utilizzata, viene restituita al suo ambiente naturale, non deve compromettere i possibili usi, tanto pubblici che privati, che di quest’ambiente potranno essere fatti.
6) La conservazione di un manto vegetale, di preferenza forestale, è essenziale per la salvaguardia delle risorse idriche.
7) Le risorse idriche devono formare oggetto di un inventario.
8) La buona gestione dell’acqua deve formare oggetto di un piano stabilito dalle autorità competenti.
9) La salvaguardia dell’acqua implica un notevole sforzo di ricerca scientifica, di formazione di specialisti e di formazione del pubblico.
10) L’acqua è un patrimonio comune il cui valore deve essere riconosciuto da tutti. Ciascuno ha il dovere di economizzarla e di utilizzarla con cura.
11) La gestione delle risorse idriche deve essere inquadrata nel bacino naturale, piuttosto che entro frontiere amministrative e politiche.
12) L’acqua non ha frontiere. Essa è una risorsa comune che necessita di una cooperazione internazionale. L’incendie ayant éliminé toute la végétation épigée, un nouvel équilibre va se mettre en place au cours de la cicatrisation. Toutes les études, quelles aient été effectuées de façon diachronique (méthode directe sur des parcelles permanentes) ou synchronique (méthode indirecte par comparaison de sites), concordent vers un même résultat: les communautés se reconstituent identiques à celles qui préexistaient aux feux. La reconstitution des zones brûlées s’effectue à la fois floristiquement et structuralement.
Au cours des années après le feu, la richesse floristique suit un modèle très général. Il y a peu d’espèces pendant le première année; ce sont principalement des espèces qui se régénèrent végétativement. Puis cette richesse floristique atteint son maximum deux à trois ans après l’incendie, ensuite diminue, pour finalement tendre à se stabiliser à partir de la cinquième année. La richesse floristique paraît être liée aux types de communautés: forêts, garrigues ou pelouses. Bien souvent, et plus particulièrement au cours des premières années de la recolonisation, la richesse floristique des zones incendiées est supérieure à celles non brûlées. Par la suite elle ne paraît pas être très différente de celle qui est observée dans les communautés plus mûres.
Ce sont les espèces qui composaient les communautés avant le feu qui réapparaissent parmi les premières et se maintiennent par la suite. Le maximum de richesse floristique (au cours de la deuxième et troisième années) est dû à la présence d’espèces exogènes (étrangères aux communautés), surtout des annuelles ou des bisannuelles (particulièrement abondantes dans les zones sur substrats siliceux ou les communautés ayant un couvert peu dense). Ces plantes se surimposent à celles de la communauté, tentant de s’installer pour occuper l’espace vide laissé par le feu, puis disparaissent, éliminées par la compétition réalisée par les espèces endogènes (appartenant aux communautés) réoccupant leur espace. Il n’y a pas succession dans le sens où les espèces, ou les communautés, se remplacent successivement les unes aux autres, mais retour vers les communautés initiales métastables. Ce phénomène est appelé «autosuccession». Le retour vers un stade identique à celui qui existait avant le feu est rapide; dans certains cas, 100% des espèces présentes 10 à 12 plus tard sont déjà présentes cinq ans après l’incendie.
Le feu ne serait donc pas un facteur de banalisation à court terme des communautés incendiées. Il semble que la composition de chacune des communautés garde ses caractères originaux, sans doute liés à l’état de la végétation qui préexistait au feu.
Assez rapidement après un incendie, la végétation réapparaît et recouvre la surface du sol. Quelquefois, 15 jours après le feu, commencent à apparaître les premiers rejets; puis, progressivement, la végétation deviendra de plus en plus dense et de plus en plus complexe, entraînant une multiplicité des strates. Selon que les communautés sont dominées par de végétaux ligneux ou par des végétaux herbacés, elles présenteront des types d’accroissement horizontal (recouvrement du sol) différents.
Dans toutes les communautés, l’accroissement vertical se traduit par un transfert du matériel végétal des strates basses vers les strates hautes au fur et à
mesure qu’elles avancent en âge. Ansi, dans les peuplements forestiers, progressivement, l’importance de la phytomasse, au début localisée au niveau des strates basses (0-50 cm), diminue, tandis que celle des strates hautes (2 à 4 m) augmente.
Il est évident que l’évolution de la végétation méditerranéenne après feu suit un modèle dit de la «composition floristique initiale»; c’est-à-dire que les espèces étaient présentes avant le feu et réapparaissent immédiatement après.
Le phénomène de cicatrisation est caractérisé par trois phases: a) une phase de recolonisation (réoccupation de l’espace), b) une phase de compétition (entre espèces pour reconstituer l’ancien état), c) une phase de stabilisation (lorsque l’équilibre métastable comparable à l’état initial est atteint).
Les végétaux qui participent à la recolonisation des espaces incendiés peuvent être groupés en trois grandes catégories: 1) les végétaux vivaces qui peuvent se régénérer à la fois par des rejets et des semences; 2) des végétaux vivaces qui ne peuvent se régénérer que par semences; 3) les végétaux annuels ou bisannuels qui ne se régénèrent que par semences. Seulement entre 6 et 10% des végétaux pérennes de la région méditerranéenne ne peuvent se reproduire que par semences après le feu (semenciers obligatoires).
Ansi, la plupart des végétaux pérennes ont la possibilité d’émettre des rejets. Grace à cette possibilité, ils colonisent rapidement le terrain, et par leur concurrence empêchent des espèces pionnières étrangères aux peuplements d’occuper l’espace brûlé.
C’est donc l’adaptation des végétaux pérennes à resister au passage du feu qui détermine préférentiellement la reconstitution des phytocénoses.
Le feu ne modifie pas profondément les communautés végétales actuellement en place dans la région méditerranéenne.
Les phytocénoses actuelles ne peuvent être expliquées qu’en tenant compte de leur passé historique: abattage des forêts, pâturage, feux, mise en culture (actions bien souvent répétées); et de l’intervalle de temps qui existe entre chaque feu successif. Il faut alors parler de «cycles de feu» qui maintiendraient certaines communautés à des stades métastables et empêcheraient toute évolution ultérieure vers des phytocénoses plus mûres et plus proches d’un équilibre avec les seules conditions climatiques.
Les espèces végétales qui composent les écosystèmes actuellement présents dans le Bassin méditerranéen possèdent des caractères de résistance au feu.
La végétation et la flore actuelles de la région méditerranéenne sont le résultat d’actions anciennes au cours desquelles les végétaux on utilisé des mécanismes de survie pour surmonter l’effet répété du feu. Habitués à cette perturbation périodique et liés aux communautés végétales qui sont leurs habitats, les animaux vivant actuellement dans cette région sont capables, eux aussi, de survivre et persister après les incendies. La despoblación de las áreas rurales en las últimas décadas es un proceso acelerado que conlleva el abandono de tierras y la consiguiente recuperación espontanea de la vegetación natural. Ello produce acumulaciones de combustibles forestales en grandes extensiones y hace desaparecer las discontinuidades (campos de cultivo, caminos, etc…) que podrían limitar la propagación del fuego, facilitando los grandes incendios devastadores (Vélez 1993).
Estas acumulaciones de vegetación tienen alta combustibilidad durante muchos años, ya que están formadas por vegetación herbácea (modelos 1, 2 y 3) o matorrales (modelos 4, 5, 6 y 7) (Vélez, 1990).
La población rural restante, conserva las practicas tradicionales de quema para despejar el terreno y poder utilizar los rebrotes para el ganado. Esta población rural, generalmente envejecida, es difícil de controlar por los Servicios de la Administración, por lo que con frecuencia sus quemas se escapan, causando incendios en los periodos de sequía, tanto en invierno como en verano.
Ante esta situación se está produciendo un interés renovado por la aplicación de la técnica de fuego prescrito como medida de prevención, con un doble efecto:
Reducir las acumulaciones de combustible forestal y establecer discontinuidades que disminuyan la intensidad de los fuegos y faciliten su extinción.
Evitar los conflictos con la población rural para que acepte las prohibiciones de quema en la época de peligro a cambio de poder quemar en el resto del año, con ayuda incluso de los Servicios Forestales.
La prescripción de quema
Planificación
Es la fase más importante de la prescripción ya que incluye el establecimiento de los objetivos que se desea lograr: prevención, selvicultura, caza, vida silvestre, paisaje, etc.
La planificación incluirá una descripción de la zona a quemar: topografía, modelos de combustible, meteorología, actividades con empleo de fuego en la zona. Con esta base se establecerá la ?prescripción? en la que se determinará:
Intervalos meteorológicos (pluviometría, humedad relativa, viento) en los que se puede quemar.
Elección del modelo de quema (por fajas, de arriba abajo, contraviento o a favor del viento, etc. ).
Señalamiento del cortafuegos perimetral de seguridad y de las medidas de apoyo (personal presente, herramientas, vehículos, etc. ).
Para establecer la ?prescripción? son útiles los sistemas de predicción del comportamiento del fuego, como el BEHAVE (Rothermel 1983). Sin embargo es necesario contrastarlos con estudios locales y conocimientos empíricos sobre comportamiento, dada la variabilidad de los modelos de combustible (Vega 1996).
Realización de la quema
Requerirá la constitución de un equipo de quema, con un responsable experimentado. En Francia se están organizando estos equipos, tutelados por el Institut National pour la Recherche Agraire (INRA), que ha establecido la ?charte du brulage dirigé?, norma técnica a la que todos deben ajustarse (Rigolot 1995). También en el Norte de Portugal se emplea el fuego prescrito.
En España existen iniciativas en varias regiones (Galicia, Castilla y León, Cataluña, Andalucía) organizadas por las Administraciones Forestales, con la colaboración del Instituto Nacional de Investigaciones Agrarias (INIA) y de las Asociaciones de propietarios forestales para el establecimiento de
la ?prescripción? y de los objetivos (Gómez Arnau y Picardo 1995).Evaluación
La planificación debe incluir los indicadores de consecución de los objetivos. Para medirlos es imprescindible la toma de datos sobre meteorología, topografía, modelos de combustible, sistema de ignición, forma de realizar la quema, aspecto final de la zona, medios de control, incidentes que puedan haberse producido, etc.
El proceso de los datos obtenidos debe emplearse para realimentar el sistema de formación de especialistas en fuego prescrito.
Limitaciones
Toda la actividad debe enmarcarse en un cuadro de limitaciones relacionadas con la seguridad, con la opinión pública y con la calidad ambiental. La seguridad condiciona, por ejemplo en España, la aplicación del fuego bajo arbolado, que se limita a los bordes de áreas cortafuegos y pequeñas parcelas. En cambio las superficies de matorral pueden quemarse en extensiones de varias decenas de hectáreas a la vez.
La opinión pública requiere información. Varias décadas de campañas de propaganda han creado en el medio urbano la idea de que todos los fuegos deben eliminarse. No es fácil, por ello, convencer a la opinión pública de que la Administración Forestal va a quemar. En el medio rural, en cambio, la población comprende bien la utilidad de la quema controlada. Por ello la ?prescripción? debe ir precedida de acciones de concertación con la población local para que participe.
La calidad ambiental se refiere a la producción de humo y a la alteración del paisaje, que condicionarán la ejecución de la quema.
BIBLIOGRAFIA
Gómez ? Arnau, G. y Picardo, A. 1995: El uso del fuego en quemas con finalidad ganadera y agrícola, Rev. MONTES, nº 41, pp. 32-36, Madrid.
Rigolot, E. 1995: Le brulage dirigé en Region Mediterranéenne française, Informations DFCI, CEMAGREF, Le Tholonet.
Rothermel, R. 1983: How to predict the spread and intensity of forest and range fires, U.S. Forest Service, Ogden UT.
Vega, J.A. 1996: Fire behaviour modelling in Galician (NWSpain) shrublands, CIFOR, Pontevedra.
Vélez, R. 1990: Algunas observaciones para una selvicultura preventiva de incendios forestales Rev. ECOLOGIA, Fuera de Serie, pp. 561-571, ICONA, Madrid.
Vélez, R. 1993: High intensity forest fires in the Mediterranean Basin, rev. Disaster Management, nº1, 1993. Habitat fragmentation is the greatest threat to the survival of flying foxes.
What is a flying fox? – Bats are furred mammals with wings – they fly! They constitute the Order Chiroptera which has two suborders, Megachiroptera and Microchiroptera. Megachiropteran species are commonly known as flying foxes, blossom bats and fruit bats. They are intelligent, gregarious mammals of tropical and sub-tropical latitudes in the Old World (there are no Megachiroptera in Europe or the Americas). Most live on islands or in coastal zones.
Flying foxes’ nocturnal vision is reputed to be better than a domestic cat, and taxonomically their closest living relatives may be the primates; hence many taxonomists propose that Megachiroptera and Microchiroptera should be in separate Orders. Most Microchiroptera are insectivores and most use echolocation for navigation. Many spend the day in dark places such as caves in contrast to flying foxes that usually prefer to live amongst the foliage of trees in bright sunshine.
Normal role in the ecosystem – Flying foxes are sometimes referred to as “flying foresters” because of their roles in forest management. One of their key functions in the ecosystem is the maintenance of genetic diversity in Old World forests. As a result of their nomadic lifestyle they also assist to re-introduce forest flora after fires, cyclones, lava flows, floods etc have denuded their habitat.
How do they accomplish these roles? – Different species of flying foxes contribute in different ways. Flying foxes are very mobile, moving as food resources become available in different places. Some species cross continents; more often they mix genetic material and seeds between islands. Some species move around within local areas of forest or woodland; others constantly move between separate patches of forest within regions.
What techniques do they use? – Flying foxes obtain protein from pollen, carbohydrate from nectar and both from fruit. When flying foxes forage on flowers, pollen collects on their fur; they move to the next tree or next patch of forest and pollen is delivered to adjacent or distant trees for pollination. The further they travel between trees, the more substantial is the out-breeding for the genetic pool of the trees. Fruit may be eaten while it remains attached to its source tree. Often though fruit is picked and carried whole by mouth to a separate site before it is eaten. Most seeds are dropped at the feeding roost, away from the parent tree. If the seed was dropped under the parent tree it would usually be inhibited from growing and competing with the existing tree.
If the fruit contains small seeds the seeds may be swallowed. Large flying foxes can fly up to 50 km per night. Defaecation during the subsequent 24 hours disperses seeds away from parent trees, and at times into areas that have lost their plants during fires, cyclones, lava flows, floods etc.
Who does what? – Small blossom bats achieve these functions for low plants ie shrubs, heath, bushes; larger flying foxes and fruit bats achieve
these functions for trees. Some Megachiroptera specialise in blossom feeding – these contribute particularly to dispersing pollen. Some specialise in eating fruit – these bat species especially disperse seed. Species that utilise a combination of blossom and fruit contribute to all these functions.
Diversity of flying foxes depends on diversity of forests. Diversity of forests depends on diversity of flying foxes. To maintain diversity of Megachiroptera, it is necessary to maintain diversity of habitat.
Mosaic of rainforests – Dispersal of rainforest seeds is achieved by several mechanisms; in order of increasing effectiveness these mechanisms are: wind, mammals, water, birds, bats.
These dispersal mechanisms contribute to the pattern of rainforest seen in Australia. Core areas of closed forest are actually quite small. Between them are smaller patches of forest that are scattered in gullies, on clouded mountain-tops etc. The resulting mosaic of forest patches provides a sequence of feeding sites within reach of one another that can be utilised by flying foxes moving through the region in subsequent years and by subsequent generations.
This is an example of the interdependent relationship between the forest ecosystem and the flying foxes: each gains from the operation of the same mechanism.
The threat – A common approach taken in tropical and sub-tropical countries is to ‘clear-fell’ vast areas of woodland for farming, settlement and industries such as extractive mining.
Mammals that depend on rainforest or other food resources that have restricted distributions must be able to move between “islands” of forest to ensure year-round sustenance. Flying foxes are nomadic: they move between nearby forest patches during a night of foraging. At dawn they may return to their previous camp, or they may move on to a different site to camp.
A sequence of these moves can result in a colony of several hundreds or thousands of animals moving several hundred kilometres in a few days or weeks. If many islands are lost, the distance to the next patch of forest can be too great for animals to move without replenishing their energy. They are then forced to remain within a more limited region. The limited region is likely to have insufficient food for a population that previously foraged over a greater area.
The newer smaller home range is at risk of being over-exploited; food resources are depleted; animal populations can not be sustained. There are two outcomes: the forest is damaged by over-use; and animals die in large numbers. This pattern of animal loss has been recorded several times in the past few decades in Australia.
Rainforest patches are islands in a sea of sclerophyll woodland. Australian woodland trees have a peculiar temporal pattern of reproduction. For example eucalypts commonly flower abundantly about one year in five. How can animals depend on such a resource? Diversify! Do not rely on a single species – instead, utilise variety, include many different species of blossom in the diet. Where will an animal find variety? In a complex forest or woodland! In
a rainforest or mixed woodland there will always be something flowering, or something fruiting. Survival is assured.
To this scenario introduce selective logging of some sites, clear felling of other sites. Now there will be times when none of the remaining species is producing abundant blossom or fruit. If the trees survive for enough years they can reproduce in another year. But flying foxes have to eat every year. In fact they need to eat virtually every day. Survival is no longer assured. The Red List of Threatened Animals (IUCN 1996) categorized 38% of the world’s remaining megachiropteran species as «critical», «endangered» or «vulnerable».
Fragmentation of habitat is the greatest risk facing the survival and species diversity of flying foxes.